Grand Bénares, promenons nous dans les bois tant que le jour n'y est pas
Départ à 2h du matin de chez maman, en mode on va faire une rando de 7h en plein milieu de la nuit avec des baskets achetées 15 euros à Go Sport il y a trois ans et un thermos de café.
Mais l'inconscience nous fait faire des choses exeptionnelles et c'est l'une des plus belles choses de la Réunion qui nous a servit de récompense une fois en haut: le lever de soleil sur les sommets.
2896 m, de la caillasse à n'en plus finir.
Le chemin de nuit a été perilleux, déjà il a fallu trouver le départ du sentier ce qui est un exploit à la réunion même de jour vu qu'ils sont en grève contre les panneaux, elors en plus de nuit avec une frontale (ex frontale d'ITF qui a rndu l'âme sur le chemin) et une lampe à dynamo (qui a rythmé notre marche de son bourdenement insessant) ça a été la mission.
Il a ensuite falu suivre le sentier, les microscopique traits de peinture jaune qui ponctuaient le chemin vaguement tous les 3m. Mais qu'à celà ne tienne, dans le noir les étoiles sont magnifiques, les orages sur la mer sont splendides et Cécile est de bonne compagnie, même quand elle perd des appareils photos et fait pipi sur la seule lampe qui nous reste (ou presque).
Arrivée pour un lever de soleil, une sieste matinale, un café au thé à la menthe et des mikado gelés.
Avec la lumière qui augmente on découvre la vue sur le cirque de Mafate avec en fond celui de Salazie, le cirque de Cialos, toute la plaine des cafres, Saint Pierre et le Tampon et évidement, le Piton des Neiges.
Retour à travers un paysage que nous n'avions pas vu à l'aller, Blanche Neige et sa foret hantée